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Épilé, touffu, punky, rasta, soigné, délaissé, mis à nu, caché, … Il existe tellement de variantes lorsque l’on parle épilation intime. Tellement de façons de prendre soin de son corps, dictée par nos envies, par notre vision de la beauté ou celle de la société, par nos fantasmes, pour un sentiment d’hygiène, pour séduire, par conviction, par revendication, par confort.

Je trouve ce thème fort intéressant, car il révèle pas mal de chose sur notre personnalité, sur notre rapport au corps, sur nos choix de vie et notre vision du monde.

épilation et coupe intime

Quoi qu’il en soit, le plus important selon moi est de se sentir bien avec soi-même. De choisir ce qui nous convient en respectant ses besoins et limites. Dans cet article, je partage mon parcours lié à l’estime de moi-même, mes expérimentations poilues, … ma rencontre avec Laeticia, et mes conclusions ;

Dans cet article, je parle aussi spécifiquement des poils intimes… Mais en soit tout cela est valable pour tout les poils du corps…

Étant enfant, mes parents m’ont toujours emmené dans les campings naturistes, j’ai donc toujours été habitué à voir des personnes nues. C’est un beau cadeau que mes parents m’ont offert, car du coup, la nudité à toujours été quelque chose de naturel pour moi. Pas de honte de mon corps, ni de voir ceux des autres. J’ai pu y découvrir les corps nus de personnes de tous les âges. J’ai pu observer comment le corps évolue tout au long de la vie. Comment les personnes peuvent être magnifique et naturel quand elles sont en harmonie avec leur corps. Dans mon expérience, la nudité n’est pas associée à la sexualité. Elle peut bien sûr en faire partie, mais n’est pas conditionnelle. Et les espaces naturistes, camping, sauna, partage d’une salle de bain,… Sont des beaux endroits pour expérimenter cela. Si vous avez du mal à aimer votre corps, si vous avez du mal avec le regard des autres, et que vous voulez vous sentir plus léger et libre sur ces thèmes, osez vivre cette expérience peut être très guérisseur. Afin de garantir le respect et la sécurité (notamment pour les enfants) certains campings demande d’être parrainé par une famille pour y accéder. Si vous souhaitez des bonnes adresses et que je vous parraine, vous pouvez m’en parler lors de votre prochain massage avec moi.

Durant mon enfance, dans les années 80-90, très peu de personnes étaient épilées ou rasées au niveau des parties intimes. Puis au fur et à mesure que j’ai grandi, de plus en plus de personne ont commencé à faire des coupes intimes. Aujourd’hui, la majorité des personnes sont épilées partiellement ou totalement.

Et moi ? Lorsque j’étais ados, puis jeune adulte, je ne portais pas vraiment d’importance à la manière dont je m’habillais ou que je prenais soin de mon corps. Peut-être une certaine forme de révolte ou d’anarchisme. Une façon de montrer ma différence et de ne pas soutenir les mouvements de masse.

Il y a quelques années, j’ai commencé à travailler sur moi, sur l’image que j’avais de moi-même, sur le soin que je pouvais donner à mon corps. J’ai commencé à prendre conscience que je ne prenais peut-être pas vraiment soin de moi-même. Que je ne fessais pas attention à mes cheveux, ma barbe, mes poils, ma santé, mes habits, mes affaires, juste peut-être le minimum de ce qu’il me semblait correct à l’époque…

Par tout un processus tantrique de prise de conscience, j’ai entrepris un chemin d’acceptation de qui je suis, du véhicule corporel que j’ai reçu dans cette vie. Je me suis aussi rendu compte que je n’avais jamais vraiment reçu cette sensibilité au soin du corps de mes parents. Qu’ils n’avaient jamais été un exemple pour moi de ce côté-là. Je me suis donc tourné vers des personnes ressources autour de moi, qui m’ont guidé et inspiré pour prendre soin de moi. L’achat d’un parfum, d’un beau vêtement, une nouvelle coupe de cheveux, … Comment prendre soin de mes affaires, bien les ranger, … Bon … Je reste toujours un peu artiste chaotique… Mais je me sens aujourd’hui pleinement dans mon équilibre par rapport à cela.

Un beau jour, j’ai regardé mon sexe entouré d’une jungle luxuriante de poil. Je me suis rendu compte que je ne me trouvais pas très glamour. Mais que faire ? Si je commence à me faire une petite coupe, est ce que cela ne va pas repousser plus fort ? Quel regard je vais avoir sur moi-même ? Qu’est-ce que j’essaye de me prouver en faisant cela ? Et que vont penser les autres ? Ma compagne, mes amis, mes parents s’ils le découvre ? Les autres personnes dans les campings naturistes ? Que vont-t’il penser de moi ? Et là, tous les jugements que j’avais à ce moment-là de ma vie par rapport à quelqu’un qui prend soin de soi sont apparut dans mon esprit : Ils vont penser que je suis une « salope » ? (J’aime bien utiliser ce terme au féminin, car au masculin pour moi, il n’a pas la même connotation… ), que j’essaye de me montrer viril (avec toute la connotation malsaine du macho), que je veux me faire passer pour un Don Juan, que je n’accepte pas mon corps tel qu’il est,… Bref tous les messages limitatifs de mon esprit, qui au final me montre que j’ai peur de ne plus être aimé.

Est ce que finalement, je ne me cache pas derrière tous ces poils ? Cacher une partie de ma masculinité avec laquelle je n’étais pas à mon aise ?

Quoi qu’il en soit, un jour, j’ai pris une paire de ciseaux et j’ai un peu raccourci les poils. Juste discrètement… C’était déjà plus agréable à mon regard.

Puis avec le temps, étant plus à mon aise avec ce sujet et avec mon corps, j’ai coupé plus court, puis par la suite, j’ai aussi rasé, encore plus tard épilé à la pince à épiler (travail fastidieux et douloureusement agréable).

Aujourd’hui, avec toutes ces années de chemin vers moi-même, j’aime regarder mon sexe, je lui envoie tout plein d’amour et d’attention, j’aime les sensations qu’il m’offre, j’aime sa douceur, sa puissance, j’aime les caresses qu’il peut offrir aux autres, j’aime quand quelqu’un le regarde et lui donne de l’amour et de la présence. Je n’ai plus peur de le cacher.

La sexualité m’a toujours énormément attiré, j’explore cela depuis très très jeune. Dans cette exploration, je me suis rendu compte que j’adore notamment le sexe oral. Offrir un cunnilingus par exemple, c’est quelque chose que j’adore. Mais par contre avoir des poils en bouche, c’est pas du tout mon truc. J’aime glisser ma langue sur les lèvres externes, explorer le mont de vénus, me diriger en douceur vers la base du clitoris. J’aime embrasser, lécher la peau, mordiller, sentir, mais par contre, je n’aime pas tellement faire tout cela quand c’est la jungle de poils. Du coup, quand c’est touffu… Cela ne m’inspire moins et je suis nettement moins créatif.

Résultat, mes partenaires, font souvent le choix de se raser, ou s’épiler afin de recevoir mes douces caresses. Je partage avec eux mon point de vue, et je les laisse en tirer leur conclusion en fonction de leur envie.

Et puis, je fais de même, … Car aimant aussi recevoir des fellations, ce fut à une évidence que c’était dans mon intérêt de prendre soin de mon lingam (pénis en sanskrit) afin qu’il soit plus alléchant.

Il y a quelques années, j’ai commencé à donner des massages tantriques. À ce moment-là, j’avais déjà fait une grande transformation sur le regard et l’amour que je pouvais m’offrir.

Recevant mes clients pour les massages, j’ai eu envie de leur offrir une belle expérience, autant dans le massage que dans le contact avec moi. Ma compagne à l’époque n’aimait pas trop que je rase, car cela la piquait ou grattait lors des relations intimes. Et puis j’avais aussi reçu plusieurs massages tantriques par des masseuses qui se rasaient, j’ai pu effectivement découvrir qu’être massé par du papier emri (papier ponce) n’était pas l’expérience la plus agréable. L’autre désavantage du rasage, c’est qu’il faut le faire tous les jours pour éviter cet effet râpeux.

Je suis donc tourné vers l’épilation à la cire et au miel. Ce fut d’abord le parcours du combattant pour trouver un centre esthétique qui était d’accord de faire une épilation intime masculine. Finalement, après de nombreux appels téléphoniques, j’ai trouvé quelques super patriciennes sur Liège qui le font. Mais voilà, c’est fort douloureux, et épiler les testicules, ce n’est vraiment pas facile, car la peau est super élastique et à tendance à vouloir partir avec cire… J’ai fait cela pendant 2 ans… 1 fois par mois. Cela représente un certain coût (50-60€) par épilation chez un homme. Souvent, plus chère que pour la femme, car cela prend nettement plus de temps.

Quoi qu’il en soit, bien que l’épilation (cire/miel) donne une peau plus douce et permet d’espacer à 1 mois les épilations. J’avais quand même parfois des irritations, des poils incarné, des boutons comme avec le rasage … Bref rien de très glamour non plus…

Je me suis donc renseigné sur les autres techniques. J’avais entendu parler de l’épilation définitive au laser, mais selon certaines personnes, ce n’est pas vraiment définitif et cela représente un gros budget…

J’ai donc fait ma propre analyse du marché, des différentes technologies. Il existe principalement deux types d’épilation « laser ». Les lasers classiques et puis les lumières pulsées.

Souvent les épilations laser à lumière pulsée sont moins chère et il y a moins de risque de brûlures. Elles peuvent être effectuées par la plupart des esthéticiennes. Il existe même des petits modèles que vous pouvez utiliser vous-même. Mais le souci, c’est que la lumière pulsée n’est pas efficace sur le long terme. La repousse des poils est plus forte qu’avec une épilation laser classique et il faudra continuer à faire des rappels régulièrement tout au long de votre vie.

L’autre technologie étant l’épilation au laser classique. Elle n’est proposée que par des spécialistes, car si elle est mal utilisée, il y a un risque de brûlure. La puissance des lasers étant beaucoup plus grande, il peut brûler le bulbe du poil. Et au fur et à mesure des séances, il y a de moins en moins de poils, ceux-ci sont de plus en plus fins et se transforment au final en un tout fin duvet blond.

Chez la femme, il est assez facile d’avoir un bon résultat entre 6 et 10 séances. Mais il faut savoir que le cycle hormonal de la femme change tout au long de sa vie et il faudra de temps à autre faire une séance de rappel. Chez l’homme, cela prend un peu plus de séance (8-12) que chez la femme pour stopper la pilosité. Par contre une fois qu’elle est stoppée, c’est assez rare qu’elle repousse.

Actuellement, j’ai déjà fait 6 séances et le résultat est bluffant. Déjà après une séance, j’étais impressionné, puis à la 4e séance, les poils ne sont plus du tout une préoccupation pour les 2-3 prochains mois. Je n’ai presque plus aucun poil qui pousse (hormis la petite coupe que j’ai décidé de garder). Les seuls poils qui sont encore là pour l’instant sont presque transparents et ultra fins… Après 3 mois, je peux voir que certains poils s’épaississent et deviennent plus foncés. Le traitement n’est donc pas encore fini.

Je vais au rendez-vous tous les 2-3 mois. Cela me coûte presque le même prix que l’épilation à la cire mensuel. Et donc le calcul est vite fait. Une fois les 6-12 séances terminées, … finis les frais… Et puis surtout je ne dois pas supporter une épilation longue de 45 minutes qui fait vraiment mal. Ici, au laser, cela est fait en 5-10 minutes.

Bref moi, je suis convaincu. J’ai la peau super douce. Je n’ai plus jamais de poils incarnés, ni de bouton ou d’irritation… C’est super confortable, et cela tiens dans la durée. Et puis même si un jour ou l’autre, je dois faire une séance de rappel, je crois que cela en vaut mille fois la peine…

Alors il existe plusieurs types de laser sur le marché. J’avais lu beaucoup de bien sur l’efficacité du laser utilisant la technologique « Alexandrite ». J’ai donc fait mes premières séances avec ce laser-là. Très efficace en effet. Mais il ne faut pas se mentir, cela fait mal aussi. Mais nettement moins qu’une épilation à la cire sur les testicules, et puis cela dure que 5-10 minutes à la place de 45 minutes.

La fréquence du laser  permet de détruire le follicule pileux ce qui empêche définitivement le poil de repousser. Il faut faire plusieurs séances, car le laser ne peut détruire que les poils qui sont en phase de croissance. Et il faut donc toucher au moins chaque poil durant cette phase.

Bref, si comme moi, vous avez envie de vous simplifier la vie, d’avoir la peau ultra douce, d’être plus … alléchant… Prenez l’option épilation laser… Si vous êtes en Belgique, contactez moi et je vous redirigerai vers quelqu’un de référence. Dans le cas contraire, renseignez vous bien sur le type de technologie utilisée dans les centres près de chez vous. J’ai une amie qui vient exprès d’Allemagne pour se faire épiler à Liège car les épilations laser définitif en Allemagne coûte le double qu’en Belgique…

Et puis vous pouvez coupler l’épilation avec un massage tantrique.  Autant rentabiliser le voyage et s’offrir un beau moment de détente. Je vous ferrai un abonnement de massage pour vous recevoir tous les 2-3 mois…

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Nicolas Deru

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